REAL RAW NEWS

Par Michael Baxter - 14 avril 2021

24e REAL RAW NEWS

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https://realrawnews.com/2021/04/clinton-military-tribunal-day-3/

MISE À JOUR : TRIBUNAL MILITAIRE DE CLINTON : JOUR 4

Mardi, le vice-amiral John G. Hannink, qui poursuit l'affaire militaire contre Hillary Clinton à Guantanamo Bay, a évoqué la mort vieille de plusieurs décennies de Vince Foster, un ancien collègue de Clinton au Rose Law Firm à Little Rock, Arkansas, qui est venu à DC dans le cadre d'une cabale de loyalistes de l'Arkansas qui a rejoint l'administration Clinton.

Le président de l'époque, Bill Clinton, avait nommé le conseiller juridique adjoint de Foster à la Maison-Blanche, le chargeant de contrôler les responsables de l'administration. Mais Foster a connu une série d'échecs. Les deux premiers choix de Clinton pour le procureur général ont dû se retirer parce qu'ils avaient embauché des immigrants illégaux, et Foster s'est embourbé dans un scandale impliquant le licenciement de plusieurs amis de Clinton au bureau de voyage de la Maison Blanche.

Le 20 juillet 1993, Foster a été retrouvé mort à Fort Mercy Park en Virginie, avec trois blessures par balle à l'arrière de la tête. Une enquête officielle a jugé que sa mort était un suicide, suggérant que Foster s'est suicidé parce qu'il avait déçu Bill et Hillary.

"Ce qu'elle a fait à Seth Rich, elle l'a fait à Vince Foster. Il n'y a pas de délai de prescription pour le meurtre », a déclaré le vice-amiral Hannink au panel de trois officiers.

D'une enveloppe de manille, Hannink a vidé un morceau de papier qui avait été déchiqueté et remonté avec du scotch.

« Il s'agissait de la prétendue lettre de démission de Vince Foster, qu'une enquête officielle sur sa mort a qualifiée de note de suicide. Il y a un problème, cependant. L'écriture n'est pas celle de Vince Foster. C'est une contrefaçon intelligente. L'armée a demandé à quatre experts en analyse d'écriture de le comparer à des échantillons connus de la calligraphie de Foster. Tous les quatre ont trouvé des nuances subtiles prouvant que Foster ne l'avait pas écrit », a déclaré le vice-amiral Hannink.

Puis il a glissé une autre feuille de papier de l'enveloppe, disant qu'il ne pouvait pas révéler sa source originale mais que des experts médico-légaux avaient authentifié l'écriture comme appartenant à Vince Foster. La lettre, a-t-il dit, a été découverte peu de temps après le meurtre de Foster et gardée cachée dans un coffre-fort bancaire jusqu'à ce que le président Donald J. Trump l'obtienne mystérieusement en août 2017.

Une partie de la lettre disait : « S'il m'arrive quelque chose, j'espère que cette lettre sera retrouvée. Pour être parfaitement clair, je ne suis pas suicidaire, et si je suis porté disparu ou mort, ne cherchez pas plus loin qu'Hillary et le président Bill Clinton. Ils savent que je sais. En juin de l'année dernière (1992), Hillary, qui est vraiment en charge de ce qui se passe, a détourné 23 000 000 $ du ministère des Anciens Combattants et les a déposés, répartis sur leurs nombreux comptes bancaires non divulgués, dont beaucoup à l'étranger. J'ai fait l'erreur de demander à mes « amis » une fine part de ce gâteau. J'aurais dû mieux le savoir. Ils sont aussi avides que méchants. Je ne suis pas sûr que ma promesse de garder le silence sera assez bonne. J'espère que je me trompe.

Donald J. Trump, a déclaré le vice-amiral Hannink au tribunal, s'est assis sur la lettre parce qu'il voulait donner aux militaires le temps de monter un dossier à toute épreuve contre Clinton, même si Trump avait fait allusion au meurtre de Foster pendant sa présidence.

En effet, Trump avait exprimé une opinion. En 2017, Trump a déclaré que Foster avait peut-être été assassiné parce qu'il avait « une connaissance intime de ce qui se passait » et qu'Hillary Clinton avait peut-être joué un rôle dans la mort de Foster. Trump a également noté que Vince « savait tout ce qui se passait, puis tout d'un coup, il s'est suicidé ». Les circonstances entourant la mort de Foster, a observé Trump, étaient « très louches » et les théories sur le jeu déloyal « très possible ».

« Le président Trump voulait attraper Clinton tout de suite, mais il a été assez sage pour attendre jusqu'à ce que nous ayons terminé notre enquête. Devinez quoi? Nous avons obtenu les dossiers du ministère des Anciens combattants de cette année-là et, après un examen minutieux, nous avons trouvé un écart de 23 000 000 $, tout comme Foster l'a prétendu. Nous ne pouvons pas prouver où est passé cet argent. Les dossiers de l'OMB indiquent qu'il a été réaffecté à des « dépenses d'approvisionnement diverses ». Quoi que signifie ce charabia », a déclaré le vice-amiral Hannink.

Il a demandé à Clinton si elle avait quelque chose à dire, mais, comme elle l'a fait tout au long du tribunal, elle a souri et a refusé de parler.

"Eh bien, quelqu'un a quelque chose à dire", a déclaré le vice-amiral Hannink, lançant un regard menaçant en direction de Clinton.

Bernard William Nussbaum, un avocat américain connu pour avoir été conseiller juridique de la Maison Blanche sous le président Bill Clinton, s'est joint à la procédure par visioconférence.

"Monsieur. Nussbaum, pouvez-vous dire à ce tribunal exactement ce que vous m'avez dit lorsque vous avez été déposé », a déclaré le vice-amiral Hannink.

« Je suis un vieil homme, un vieil homme avec trop de secrets et trop de regrets. Le 14 juin 1993, j'ai entendu Hillary Clinton dire au secrétaire du personnel de la Maison Blanche, John Podesta à l'époque, qu'il fallait faire quelque chose au sujet de Vince Foster parce qu'il était devenu une grave menace pour elle et Bill. Un peu plus d'un mois plus tard, bien sûr, il a été retrouvé mort », a déclaré Nussbaum.

« Et votre mémoire est claire à ce sujet ? » a demandé le vice-amiral Hannink.

"Malheureusement oui. C'est gravé dans ma mémoire depuis que je l'ai entendu », a répondu Nussbaum.

Le vice-amiral Hannink a présenté son argument au tribunal, à savoir que Clinton avait ordonné la mort de Foster parce qu'il la faisait chanter ou qu'il était simplement un problème à régler. Clinton, a-t-il soutenu, était probablement responsable de centaines, voire de milliers de morts.

« Mais ce n'est pas votre travail de la condamner pour toutes ces choses, ce qui prendrait toute une vie pour enquêter pleinement. Vous devez décider de la culpabilité sur un, un seul de ces chefs d'accusation, pour garantir la vie de cette détenue, ou ce qu'il lui en reste, en prison ou à la peine capitale. Complot en vue de commettre un meurtre ou une trahison, n'importe qui fera l'affaire », a déclaré le vice-amiral Hannink.

Il a ajouté que d'autres viendraient mettre le tribunal en pause jusqu'à mercredi après-midi.