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Date de création : 13.10.2010
Dernière mise à jour :
17.02.2024
4560 articles
... ses caniches !
D'abord la liste des présidents de la Russie par:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pr%C3%A9sidents_de_la_Russie
Le président de la Russie par:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9sident_de_la_Russie
...
Une fois élu, le président doit prêter serment devant l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie et les juges de la Cour constitutionnelle[9].
Selon l'article 82(1) de la Constitution est le suivant :
« ??????? ??? ????????????? ?????????? ?????????? ?????????? ????????? ??????? ? ???????? ????? ? ??????? ???????? ? ??????????, ????????? ? ???????? ??????????? ?????????? ?????????, ???????? ??????????? ? ?????????????, ???????????? ? ??????????? ???????????, ????? ??????? ??????. »
— Article 82(1) de la Constitution
« Je jure dans l'exercice des attributions de Président de Russie, de respecter et de protéger les droits et libertés de l'homme et du citoyen, de respecter et défendre la Constitution de la Fédération de Russie, de défendre la souveraineté et l'indépendance, la sécurité et l'intégrité de l’État, de servir fidèlement le peuple. »
— Article 82(1) de la Constitution
Un russe a un message pour Obama et tous ses caniches du vendredi 28 novembre 2014 par:
http://metatv.org/enorme-un-russe-a-un-message-pour-obama-et-tous-ses-caniches
Énorme ! Un russe a un message pour Obama et tous ses caniches.
L'accordéoniste Piotr Matrenitchev a un message à faire passer à Obama et tous les caniches qu'il commande via l'UE et l'OTAN:
la Russie est une dure à cuire, est fou celui qui veut lui faire du mal !
Enorme ! Un russe a un message pour Obama et tous ses caniches.
Ajoutée le 27 nov. 2014
L'accordéoniste Piotr Matrenitchev a un message à faire passer à Obama et tous les caniches qu'il commande via l'UE et l'OTAN: la Russie est une dure à cuire, est fou celui qui veut lui faire du mal !
Sortons de l'UE, de l'euro et de l'OTAN https://www.upr.fr/
Originale: ??? ?? ??? ??????? ??? ???? ? ??! http://youtu.be/eSLGBK19geI
Merci à http://www.vineyardsaker.fr/ pour la traduction.
Ajoutée le 28 sept. 2014
?: http://www.tsiganova.ru/
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?: http://instagram.com/petr_matrenichev
Les Choeurs de l'Armée Rouge - Hymne de la Fédération de Russie
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Les Chœurs de l'Armée Rouge & Vincent Niclo en concert !
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Mise en ligne le 16 sept. 2009
#53 - Dieudonné en loge
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Matriarcat Moso (Chine) : sans père ni mari, mais pas sans oncles, le paradis de la déesse-mère Gemu par:
http://matricien.org/geo-hist-matriarcat/asie/moso/
Les Moso, ou Mosuo, forment un sous groupe des Naxis [Na-hsi]. C’est l’une des plus petites minorités ethniques de Chine, qui compte 30 000 à 60 000 habitants : l’Etat chinois ne reconnaît pas les enfants conçus hors mariage, donc sans père légal. Ils vivent dans le sud-ouest de la Chine, à 200 km au nord-est de la ville Lijiang. Leur Lac Mère, Shinami en langue Moso, ou lac Lugu, « tombé à l’eau » en chinois, est à cheval sur le Yunnan et le Sichuan, sur les contreforts de l’Himalaya, à plus de 2700m d’altitude, dans l’ancien Tibet historique. Dans la région, le mont Youlong, ou Dragon de Jade, culmine à 5600m.
Ode à la déesse Shinami, le Lac Mère des Moso - Matriarcat, Chine, sans père ni mari
Ajoutée le 19 oct. 2014
LE MOUVEMENT MATRICIEN : http://matricien.org/
Matriarcat Moso (Chine) : sans père ni mari, mais pas sans oncles, le paradis de la déesse-mère Gemu
http://matricien.org/geo-hist-matriar...
Leur Lac Mère, Shinami en langue Moso, ou lac Lugu (« tombé à l’eau » en chinois), est à cheval sur le Yunnan (qui borde le le Tibet, la Birmanie, et le Laos) et le Sichuan (pays des pandas), sur les contreforts de l’Himalaya, à plus de 2700m d’altitude, dans l’ancien Tibet historique.
La nature est considérée comme femelle, comme la Grande Créatrice. Ils vénèrent de nombreuses déesses-mères : Lac Mère Shinami (Lugu en chinois) déesse de la maternité, Montagne Mère Gemu déesse de l’amour, qui culmine à plus de 3700 m… Le mont Gemu est aussi appelé « Mont de la Femme ». Enfin on rend grâce au soleil, divinité elle aussi féminine.
Chant : Fierté des matriarches Moso et Naxi de Lugu et Lijiang (Chine)
Ajoutée le 19 oct. 2014
LE MOUVEMENT MATRICIEN : http://matricien.org/
Matriarcat Moso (Chine) : sans père ni mari, mais pas sans oncles, le paradis de la déesse-mère Gemu
http://matricien.org/geo-hist-matriar...
Le terme « Moso » désignait anciennement tous les Naxi ; il est maintenant repris par un sous-groupe, essentiellement les habitants de Yongning et des bords du lac Lugu, qui souhaitent souligner les différences entre eux et les Naxi désormais patriarcaux de la ville de Lijiang et des environs. Les chinois les surnomment les cowboy, à cause des chapeaux que portent les hommes. Les ethnologues préfèrent l’appellation « Na » pour l’ensemble des populations qui utilisent pour autonyme la syllabe « Na » ; cette appellation recouvre les Naxi de Lijiang et les Moso de Yongning et du lac Lugu. Ainsi, un livre (en français) consacré aux coutumes des Moso est intitulé « Une société sans père ni mari : les Na de Chine ».
Berceuse Moso, enfants heureux dans une famille sans père ni mari, mais pas sans oncles - Matriarcat
V
Un modèle pour l’avenir de l’humanité
Lors de son 50ème anniversaire, l’UNESCO a donné aux Moso le titre de communauté modèle. Parce qu’ici, selon des anthropologues, il n’y aurait pas de rapports de domination entre hommes et femmes, ni de ces querelles courantes dans les sociétés modernes concernant la propriété. Les Moso n’ont pas ressenti le besoin d’inventer des mots pour parler de guerre, de meurtre ou de prison.
Guerres tribales
On peut observer cependant des guerriers Moso au musée de Lijiang, qui portent armures, épées et casques de fer. De même, des livres d’anthropologie chinoise indiquent que les moso ont été par le passé impliqués dans des guerres tribales. Aujourd’hui encore, il subsiste des tensions avec les ethnies voisines, les Yi par exemple, qui les inféodaient ou volaient leurs enfants pour en faire des esclaves.
Les trois piliers du matriarcat
Les mères sont les piliers de la société. La société Moso est matrilinéaire et matrilocale. Seule l’ascendance féminine est prise en compte, et la transmission du nom comme des biens est exclusivement féminine. Ce sont les filles qui héritent des noms de familles et des biens.
- matrilinéarité : toute transmission (nom de clan, héritage, pouvoir…) se fait par la mère.
- matrilocalité : la vie sociale s’organise autour de la mère.
- avonculat : l’éducation de l’enfant est assurée par l’oncle maternel, le frère de la mère.
Les principes de vie Moso
« C’est le seul peuple au monde, à croire que le mariage détruit les familles. » – Christine Mathieu, Adieu au Lac Mère
Le clan est constitué exclusivement par la matrilignée dont sont exclus pères et maris. Traditionnellement, le mariage et la vie conjugale n’existent pas. L’homme ne se sent aucun devoir vis-à-vis de la famille de son amante, et l’amante ne jouit d’aucun droits sur son amant.
- pas de mariage : les enfants restent vivre chez leur mère toute leur vie.
- pas de paternité : les enfants sont élevés par les oncles, pas de complexe d’Oedipe.
- tout est transmis par la mère : nom, propriété…
- la sexualité est libre : chacun est libre d’avoir (en secret) autant d’amants qu’il le désire, et de changer à volonté.
- ils vivent en communisme familial : la propriété appartient à tout le clan familial, il n’y a pas d’héritage*.
* Depuis l’instauration d’un système féodal au 17e siècle, la propriété collective a disparu, les moso ont du alors instaurer l’héritage par primogéniture féminine.
Communisme primitif
La propriété était autrefois collective au clan, gérée par les femmes, et sous la responsabilité de la matriarche. La propriété se transmettait de génération en génération sans aucune procédure juridique. Il n’y avait donc pas d’héritage, ni de guerres d’héritage. C’est ce qu’on appelle le communisme primitif. Mais depuis le 17e siècle, la juridiction chinoise ne reconnaît plus la propriété collective familiale.
Primogéniture féminine
La maison et les terres appartiennent donc à la grand-mère cheffe du clan, qui cède le titre de propriété à sa fille jugée la plus compétente, la Dabu. Ainsi, la propriété est transmise de mère en fille, sans division. Une femme âgée prépare une de ses filles à sa succession ; il est indispensable qu’une fille lui succède, car si elle n’a que des descendants de sexe masculin, leurs enfants habiteront la maison de leurs mères respectives et la maisonnée privée de descendants s’éteindra. Il n’y a pas de partage du patrimoine à sa mort. La propriété familiale reste la même de générations en générations.
Une société sans père
Si le père peut être connu, il n’est pas reconnu, et l’enfant est donc élevé par le frère de sa mère. Les enfants connaissent leur mère, mais pas toujours leur père, qui peut être n’importe lesquels des nombreux amants que les femmes sont libres de choisir, le modèle de rôle masculin étant donné par l’oncle maternel. Dans le passé, l’identité du père n’avait pas d’importance, et le mot père et mari n’existaient pas dans la langue des Mosuo, mais de nos jours, avec la pression administrative chinoise, on sait en général qui est le père. Si le père n’a aucun droit sur l’enfant, la mère permet cependant des visites. Un homme Moso a ses droits et devoirs envers la maison de sa mère, pas dans la maison de son amoureuse, où il est seulement un invité. Marco Polo avait déjà noté cet usage qui permettaient aux visiteurs et aux étrangers d’avoir des relations sexuelles avec les femmes si elles étaient consentantes.
Dissocier le père et la loi, l’oncle
Dans le cœur des Mosuo, le respect pour leur oncle est supérieur à celui pour leur propre père. Les enfants sont élevés par leurs oncles maternels et éprouvent à leur égard le même type d’affection qu’ils auraient envers leur père dans d’autres types de société. Tous les parents mâles sont des oncles appelés A Wu. L’originalité du système de parenté des Moso réside donc dans le fait que les fonctions paternelles habituelles de représentant de la loi et de partenaire sexué sont totalement dissociées, l’une étant assurée par la mère et ses frères (les oncles maternels des enfants), l’autre par des anonymes.
L’homme arrosoir
Ils pensent que le sperme ne contribue en rien à la fabrication de l’enfant. Ils disent que « si la pluie ne tombe pas du ciel, l’herbe ne peut pas pousser », et ils expliquent que, dans l’accouplement, le but de la femme est d’avoir du plaisir et/ou des enfants et celui de l’homme est à la fois de s’amuser et de faire acte de bienfaisance vis-à-vis de la femme (et de sa lignée) en l’arrosant.
Les « gens du même os » maternel
Les gens qui descendent d’une même ancêtre, qui forment une même matri-lignée, sont appelés « les gens du même os ». Pour les Moso, les caractères héréditaires sont contenus dans les os, et sont transmis par les femmes. La croyance en l’hérédité matrilinéaire par les os provient probablement d’un culte des os (crânes) oublié depuis : c’est ce qui persiste après la mort. La croyance selon laquelle « l’os » de la femme transmet les caractères héréditaires, différencie les moso des Han (l’ethnie chinoise majoritaire) et des Tibétains, pour lesquels l’os vient de l’homme et la chair de la femme. Chaque Siri regroupe les descendants d’une même grand-mère, et possède un cimetière commun, où les urnes funéraires sont rangées par familles.
Accouchement, cordon ombilical, et placenta
Si traditionnellement les femmes Moso accouchent à la maison, accroupies, aidées par leur mère, tantes et sœurs, elles accouchent désormais de plus en plus à l’hôpital selon les procédures modernes habituelles. Comme dans la plupart des sociétés matrilinéaires (exemple : les Navajodes USA), le placenta et le cordon ombilical bénéficient d’un culte particulier. Après l’accouchement, ils sont enterrés sous le seuil de la maison-temple de la grand-mère, afin de favoriser la santé et la longévité de l’enfant. Avec l’essor de la médecine moderne, ces pratiques sont en voie de disparition.
Solidarité inter-générationnelle
Toute la descendance de lignée maternelle reste vivre ensemble, toute leur vie, sur plusieurs générations. Les jeunes prennent ainsi soin des anciens. Il n’y a pas de maisons de retraite. Les sœurs de la même génération sont toutes mères de la génération suivante. Il n’existe pas de lien tante-neveu ou tante-nièce. Les enfants appellent leurs tantes « mère » et les mères appellent tous les enfants « fils » et « fille », y compris les enfants d’autres femmes reconnus par leurs frères. Les hommes adultes vivent chez leur mère, certains habitent dans une maison commune avec les hommes âgés.
Un sexisme harmonieux
Le matriarcat Moso n’a rien à voir avec la gynarchie féministe (théorie du genre). Il s’agit bien ici d’une société sexiste, où hommes et femmes ont chacun des droits et des devoirs coutumiers différents. Les femmes sont plutôt responsables de toute l’économie domestique (foncier, immobilier, agriculture…). Les hommes gardent en général les représentations politiques, et gèrent les affaires extérieures au clan : travaux d’artisanat, commerce et transport par caravanes de chevaux, chasse, pêche, abattage des animaux, labour, charpentes… Ils s’occupent également des rituels religieux lamaïstes dans la pièce qui leur est réservée dans une aile de la maison. On parlera plutôt de système matricentré ou matristique, car la mère n’est pas au-dessus mais au centre de la société.
Chant agricole Moso, labour et battage du riz. A l’origine, les Moso ne cultivent que des potagers (dont les 3 sœurs : courge + haricot + maïs). Le riz a été introduit tardivement par les Han.
L’oncle et la mère, chefs de famille
Le rôle de chef de famille est très rarement assumé par un homme. Dans ce cas là, il doit être assisté d’une de ses sœurs ou nièces, faisant office de « maîtresse de la maison ». Les frères et sœurs gèrent ensemble les affaires de la famille (les aînés ayant plus d’autorité que les cadets) ; d’une famille à l’autre, ce peut être un frère ou une sœur qui a le plus d’influence. Le partage des tâches entre hommes et femmes est réglé avec précision, d’une façon qui varie beaucoup d’une localité à l’autre (les coutumes au bord du lac Lugu ne sont pas exactement les mêmes que dans la plaine de Yongning voisine). Au lac Lugu, les femmes organisent l’ensemble de la société, les hommes organisent surtout le travail agricole, où plusieurs familles coopèrent, et réalisent les travaux de force comme le labour.
Par le mérite et les compétences
Au sein de chaque matrilignée, il existe donc 2 chefs, un homme et une femme (dabu) : « le chef masculin s’occupe des affaires extérieures, le chef féminin se charge des affaires intérieures ». Ils partagent l’autorité, ne jouissent pas de privilèges particuliers mais travaillent plus que les autres. Pour être chef, deux conditions sont requises : compétence et impartialité. L’autorité découle du mérite personnel et la capacité individuelle prime sur tout. Les ascendants ont le devoir de transmettre aux descendants les connaissances morales et techniques, séparément pour les deux sexes : les femmes pour les filles et les hommes pour les garçons.
Propriété et gestion collectives
La dabu ne jouit pas de privilèges notables. En plus des rudes travaux des champs, elle assume sa part des corvées domestiques. La lourde responsabilité dont elle est investie ne l’autorise pas à agir à sa guise : les terres, le bétail, le matériel agricole, la maison ou les meubles appartiennent à toute la famille. Seuls les vêtements, et quelques rares articles d’usage courant restent propriété individuelle.
Chant agricole Moso, labour et battage du riz. A l’origine, les Moso ne cultivent que des potagers (dont les 3 sœurs : courge + haricot + maïs). Le riz a été introduit tardivement par les Han.
Les femmes responsables des affaires intérieures
Ce sont des femmes qui ont entre quarante et soixante ans qui sont généralement choisies par les membres clan pour être matriarche, appelée »dabou ». La dabu est la plus compétente, un véritable chef. Elle organise le travail, gère le budget et le patrimoine de la famille, reçoit les visiteurs, et préside à la distribution de la nourriture. Avec l’aide de ses sœurs, elle gère les affaires sociales, économiques et la maison-clan. Elle gère les réserves et distribue les repas, et chaque jour elle fait les offrandes aux ancêtres. Elle est l’administratrice de toutes les possessions du clan: la maison, les champs, les animaux et la nourriture domestique, aussi bien que les chevaux, qui sont la plupart du temps employés par les hommes du clan, ses frères et les fils.
Gardienne du feu et prêtresse de la maison-utérus
Toutes les marchandises sont remises entre ses mains* : les récoltes des champs, les fruits des jardins, les poissons et les animaux chassés ainsi que les marchandises et l’argent qui ont pu être gagnés par les hommes avec leurs caravanes. Elle distribue aussi ces marchandises, s’inquiétant du bien-être de chaque membre de la famille étendue. Le chef féminin organise le travail aux champs et au foyer. Elle programme le travail agricole, se pose en tant qu’hôte pour les invités, et enfin fait office de prêtresse de la maison-clan pendant les cérémonies importantes de la famille, comme la fête de d’initiation des filles et les cérémonies funèbres pour les défunts.
* le marché moderne du travail et l’accès à un compte en banque permet aux hommes une plus grande autonomie financière.
Les hommes responsables des affaires extérieures
Un de ses frères, choisi pour être le représentant du clan, l’aide en organisant les affaires extérieures, qui impliquent la communication avec les voisins et la planification du travail des hommes. Le chef masculin se charge de tout ce qui touche aux rapports avec des étrangers en ce qui concerne la terre, le bétail, les entraides entre voisins et il représente sa lignée vis-à-vis des autres lignées. Mais toute grande décision concernant une matri-lignée ou une maison, la cession ou la location de terres par exemple, implique un débat au consensus entre tous les membres de la lignée, hommes et femmes avant toute décision.
Rôles et fonctions des différents âges de la femme :
La maison-mère : grenier, temple, cuisine et séjour
La maison de la grand-mère, avec le Huotang (d’origine Qiang), le foyer éternel transmis de mère en fille, devant l’autel des « joyaux du bouddhisme », et au fond à droite, la salle des vivres, des accouchements, et des morts (les hommes n’y sont pas admis). Il n’y a pas de fenêtre, et la lumière filtre à travers l’ouverture dans le toit qui fait office de cheminée.
Architecture Moso : concilier vie communautaire et vie intime
Le nizhayi, ou motel pour les jeunes : rez-de-chaussé pour les garçons, premier étage pour les filles. Parfois, le bâtiment entier est réservé aux femmes. Les personnes âgées disposent d’un dortoir propre.
La maison des morts et des vivants : aller-retour au ventre de la Terre-Mère
Premièrement, la maison de la grand-mère, appelée yimei, qui sert de salle à manger au centre de laquelle se trouve l’autel du dieu du Feu Zabala, juste au dessus du foyer éternel, et juste devant la représentation en bois sculpté des 3 joyaux du bouddhisme. C’est dans l’yimei, noire et enfumée, que dort la dirigeante de la famille dans une alcôve de bois sculpté. C’est également là que sont stockés les vivres, se déroulent les accouchements, et sont enterrés les morts avant leur crémation en position fœtale pour accéder à la réincarnation. Contrairement aux autres bâtiments recouverts de tuiles arrondies, l’yimei est recouverte de simples planches de bois retenues par de grosses pierres posées dessus. Il n’y a pas de fenêtres, l’encadrement de la porte est surélevé d’une trentaine de centimètres que l’on doit enjamber, et une simple ouverture dans le toit fait office de cheminée. On reconnaît la maison de la grand-mère par le drapeau jaune bouddhique qui flotte sur son toit.
Deuxièmement, une étable, une porcherie ou une écurie ; troisièmement, un bâtiment où sont stockés les outils et les récoltes qui sèchent;
Quatrièmement, un bâtiment de deux niveaux appelé nizhayi : au rez-de-chaussée les chambres des garçons (fenêtres tournées vers la cours), et à l’étage accessible par un escalier à l’intérieur de la cours, les chambres des filles (fenêtres tournées vers l’extérieur), appelées « chambres des fleurs» (Babahuago en langue Moso) où elles reçoivent leurs amants.
Animaux totémiquesLes grand-mères portent le nom totémique de leur clan : Mère Arbre, Mère Tigre, Mère Aigle, Mère Serpent…Diverses traces d’un ancien culte totémique du tigre se sont maintenues jusqu’à nos jours, en particulier dans les noms de lieu. Bading Lamu est une déesse dont le nom signifie tigresse. Elle est l’objet d’un culte dans certains villages. Le mont Nala, dans la région de Yongsheng, signifie « tigre noir ».
La montagne du Lion, Gemu en Mosuo, avait dans le passé un autre nom, Lala, qui signifie « tigre », ou encore « La montagne de la fille à l’aigle sacré ». C’est une montagne-déesse qui est selon la légende issue d’une immortelle descendue du ciel.
Le chien sacré, un membre de la famille moso
Par ailleurs, le chien est un animal totémique essentiel du peuple Moso.Il est interdit de le manger ou de le maltraiter. C’est un membre de la famille à part entière. Une légende raconte qu’autrefois, le chien avait une longévité bien plus grande que celle de l’homme. Il l’échangea avec lui contre sa protection et bienveillance. Par ailleurs, lors de la cérémonie de passage à l’âge adulte, il faut aussi se prosterner devant lui.
Zehongjijimi et Ajiduolomi, les mères primordiales des Moso
Ainsi les Mosos pratiquent un chamanisme animiste mélangé avec le bouddhisme tibétain de leurs envahisseurs (mongoles ou tibétains). D’ailleurs, le chaman est un homme, appelé le Daba. Selon les croyances Mosuos, si l’esprit d’un défunt n’est pas guidé par un Daba, il finira par se perdre, et sans les prières d’un Lama, il ne pourra pas se réincarner. Cependant, si le Daba est prêtre du culte extérieur; l’Amma, la grand-mère matriarche du clan est prêtresse du culte intérieur, la maison-temple-utérus. Le Daba est donc le gardien de la tradition orale Moso. Il connait par cœur l’histoire de son peuple qu’il récite pendant 6 jours consécutifs. Il rend un culte particulier à l’une des mères-ancêtres des Moso, Ajiduolomi. Il existe cependant un culte encore plus ancien parmi les moso, le chamanisme Bisha. Les chamans Bicha vénèrent les ancêtres, en l’occurrence la mère ancestrale des Moso, Zehongjijimi. Chez leurs cousins Naxi, la déesse-mère Cunhongbaobai est l’ancêtre céleste des rois Mu de Lijiang et des êtres humains, elle serait la fille du dieu céleste Zhilao Apu.
Chant Moso sur leur double religion : chamanisme de Gemu, la montagne déesse-mère, et le bouddhisme tibétain.
Gemu, la montagne déesse-mère des Moso
« Les Moso sont les seuls parmi leurs voisins à avoir pour divinité tutélaire une déesse-mère pacifique au lieu d’un dieu guerrier et oppressif » – Joseph Rock, explorateur américain, 1924
Ode à la déesse Gemu, la montagne-mère des Moso
Quand Dieu était une femme
Le matriarcat est le premier système familial qu’a connu l’humanité. On en retrouve des traces dans toutes les traditions du monde. Son origine fut l’ignorance du lien entre la sexualité et la reproduction, donnant à la femme le statut sacré d’unique procréatrice, la parthénogenèse. Les Moso adorent les forces de la nature, l’eau, le tonnerre, le soleil, la lune, le feu, etc., mais leur principal culte est dédié à « la fertilité de la femme ». La nature est considérée comme femelle, comme la Grande Créatrice. Ils vénèrent de nombreuses déesses-mères : Lac Mère Shinami (Lugu en chinois) déesse de la maternité, Montagne Mère Gemu déesse de l’amour, qui culmine à plus de 3700 m… Le mont Gemu est aussi appelé « Mont de la Femme ». Enfin on rend grâce au soleil, divinité elle aussi féminine. Les autres monts autour du lac seraient ses nombreux amants : Houlong sur la péninsule centrale, Waru Shila plus à l’est… Sur le mont Gemu se trouve une grotte sacrée gardée par des singes, le ventre de la déesse. Au fond de la caverne, c’est un stalagmite géant qui est vénéré en tant qu’idole de la Déesse. Il y coule une source où viennent boire les femmes qui désirent un enfant. Cela n’est pas sans rappeler le culte des sources et des grottes mariales dans l’Europe chrétienne…
Quand la Déesse vainquit les dieux du Tibet
On raconte que Gemu est parti lutter à Lhassa pour réussir à se faire une place parmi les dieux du Tibet. Depuis on fête chaque année sa victoire : la montagne du Lion, Gemu, est vénérée au cours d’un pèlerinage qui a lieu chaque année le vingt-cinquième jour du septième mois lunaire. Des sacrifices sont pratiqués par les prêtres Daba et les lamas. Les jeunes venus de tous les villages vêtus de leurs plus beaux costumes se rendent en procession sur la montagne du Lion et y campent une nuit. Le lendemain ont lieu des courses de chevaux, des pique-niques en montagne, des chants et des danses et une procession appelée « parade autour de la mer ». Les pèlerins marchent autour du lac Lugu dans le sens des aiguilles d’une montre par petits groupes, et arrosent de grains de blé les amas sacrés de pierres de maniconstruits par les lamas. Les lamas récitent des sutras durant tout le temps de la procession.
Serpents-totems des clans matrilinéaires
Chez les Moso, et encore d’avantage chez les Naxi, le culte des serpents-totems, appelés Ssù, est resté vivace. Bien que très proche du culte des Naga, par l’influence de l’hindouisme qui a transité par le bouddhisme tibétain, il garde de nombreuses caractéristiques archaïques, comme chez les Nairs matriarcaux du Kérala, dans le sud de l’Inde. Le culte des serpents n’y est jamais mélangé avec le bouddhisme, il est préservé à l’écart des autres cultes locaux (Dongba, Bön…), comme une relique d’une période antérieure. Chaque clan matrilinéaire est protégé par un animal totem, dont le bas du corps est un serpent.
Le dieu-serpent de la nature
Les serpents totems sont gouvernés par un grand dieu de la nature, mi-homme mi-serpent, appelé Shugu. Il est le gardien d’une source sacrée qui coule aux pieds d’un arbre sacré, près du mont Youlong (le Dragon de Jade, 5600 m), dans le village de l’Eau de Jade (chinois: 玉水寨; pinyin: Yù Shuǐ Zhài), où sa statue géante bénéficie de nombreuses cérémonies en son honneur. Généralement bienveillant, il peut cependant se courroucer et punir avec des catastrophes naturelles, lorsqu’on ne prend pas soin de l’environnement.
Daba, l’écriture pictographique Moso
L’écriture Daba est un système pictographique utilisé pour transcrire la langue Mosuo, un dialecte du Naxi. C’est un des trois systèmes d’écriture pictographique encore vivants aujourd’hui. Les deux autres sont donc l’écriture Dongba, utilisée par les Naxis, et l’écriture Shuishu, utilisé par les Shui. Les Daba sont aussi les prêtres de la religion chamanique moso.
Dongba, l’écriture pictographique Naxi
Au VIIIème siècle, les Naxis inventent une écriture picturale qu’ils utilisent pour leur histoire, leur religion et leurs coutumes. Cette écriture, la religion Naxi et leurs chamans ont tous pris le nom de Dongba. Les Naxi possèdent donc leur propre écriture de plus de deux mille caractères, en utilisant des pictogrammes spéciaux pour exprimer leurs coutumes et transcrire leurs écrits. Comme dans le hiéroglyphe, chaque caractère équivaut à un mot, mais ici le dessin représente le mot de façon graphique et non abstraite.
Les femmes chamanes sont remplacées par des hommes
Llubhu ou Leebu désigne les chamans Naxi, à l’origine seules les femmes pouvaient être llubhu. Mais plus tard, avec l’avènement du patriarcat, la plupart d’entre eux étaient des hommes. La religion Dongba est semblable à la religion Bôn qui a précédé le Lamaïsme au Tibet. C’est une religion patriarcale dont la charge sacerdotale est désormais transmise de père en fils. Le Bôn, appelée aussi « Secte noire », est une religion tibétaine prétamaïque, dont les divinités terrifiantes ont été « récupérées » par le bouddhisme tibétain, qui en a fait les divinités terribles, protectrice du Dharma. Le Bôn est devenu par la suite une des formes du bouddhisme tibétain.
Égalité entre les sexes : la source et les voyageurs
Les relations femmes – hommes dans la société Mosuo sont particulièrement égalitaires. En effet, les femmes sont considérées comme« la source »et comme les garantes d’une certaine constance. Les hommes par contre, « les voyageurs »sont ceux qui sont exposés aux changements. La mère représente l’origine de la vie et de la société. La culture matriarcale des Mosuo met l’accent sur la position de la femme, ce qui ne veut pas dire que celle de l’homme soit dépréciée. L’homme ne se réalise pas en tant que père et mari, mais en tant qu’oncle et frère.
Le rituel de la puberté
Célébré au cours des festivités du Nouvel An, il constitue l’événement le plus important de la vie : garçons et filles qui ont eu treize ans dans l’année deviennent membres à part entière de la société. S’ils décèdent avant cette cérémonie, ils n’obtiendront pas de funérailles traditionnels. À partir de ce moment, garçons et filles acquièrent le droit de participer aux activités sociales (conseils familiaux)… et amoureuses. Il existe en effet une stricte distinction au chapitre des droits, des devoirs, et plus généralement à tous les niveaux, entre adultes et non adultes au sein d’un même clan. Ils ont désormais un rôle politique, et peuvent donc participer aux assemblées générales.
Cérémonie de passage à l’âge adulte
Au cours de la cérémonie, ceux-ci doivent se tenir debout sur un cochon séché ou sur un sac de blé pour s’assurer un avenir favorable. Ils doivent se prosterner devant la grand-mère, le grand-oncle, devant l’autel des esprits, mais aussi devant le chien de la famille, qui est un animal sacré.
La mère préside pour la fille qui se tient debout à côté du pilier droit de la maison, pilier qui symbolise le féminin. La mère (ou la grand-mère) aide la fille à revêtir de nouveaux habits : jupe, veste et ceinture (avant l’âge de treize ans, garçons et filles sont habillés de la même façon avec une robe en lin). Elle reçoit alors l’âme réincarnée d’une ancêtre (souvent considérée comme revenant après quatre générations), un nouveau nom, et la clé de sa « chambre des fleurs » ou babahuago, où elle pourra recevoir librement ses amants. Après les prières, la grand-mère offre un bijou à la fille, tandis que les autres participants lui offrent de l’argent et lui souhaitent prospérité et beaucoup d’enfants.
Le rituel pour le garçon est présidé par l’oncle ou le grand-oncle maternel. Le garçon se tient à côté du pilier gauche qui symbolise le masculin. L’oncle revêt le garçon d’un pantalon, d’une veste, d’une ceinture, d’un chapeau et d’une paire de bottes. Après le rituel, le garçon tresse une poignée de cheveux sur le crâne en réalisant une natte d’environ 20 cm qui pend derrière ou est gardée sous le chapeau pendant toute sa vie. Dans la conception des Moso, c’est un signe de longévité.
Une majorité sexuelle précoce
Les filles Moso sont majeures à 13 ans. A l’issue d’une grande fête, la jeune femme réincarne une ancêtre, et sa mère lui donne alors une chambre individuelle, la « babahuago » ou « chambre des fleurs ».Elle peut y accueillir ses amants en toute liberté, sans rendre de compte à personne. Par soucis de pudeur, les amants entrent discrètement par la fenêtre, ou par l’escalier intérieur de la cour. Seul l’amant officiel a le droit de dîner avec la famille, après avoir été présenté. L’homme s’introduit dans la chambre de la femme à la tombée de la nuit et repart à l’aube afin que personne ne l’aperçoive. Hommes et femmes jouissent d’une égalité totale, chacun(e) ayant le droit d’accepter ou de refuser la relation qui peut durer une ou plusieurs nuits, des semaines, des mois, ou des années… Mais une asymétrie existe tout de même entre les partenaires : c’est toujours l’homme qui rend visite à la femme et non l’inverse, par mesure de sécurité pour la femme. On dit aussi que c’est pour refréner ses désirs qui seraient supérieurs à celui de l’homme.
Liberté amoureuse et sexuelle
Hommes et femmes peuvent avoir autant de relations qu’ils le désirent, et changer à volonté, sans avoir de comptes à rendre à personne. Seul l’inceste matrilinéaire est interdit et puni de mort. Si certains Moso affirment n’avoir eut dans leur vie que quelques relations, il n’est pas rare d’entendre des jeunes affirmer en avoir eut des centaines ! Une femme très belle eut ainsi, dit-on, plus de 120 amants. La séduction est un art de vivre. Il n’y a donc pas véritablement de couple, et donc pas de serment de fidélité, d’autant plus que l’identité du père est secondaire.
Pas de vie à deux : la paix dans le foyer
Les amants ne vivent donc pas ensemble. Les femmes Moso nous affirment que cela garantit la paix dans le foyer. Selon elles, la vie conjugale est source de conflits. Elles disent demeurer attachées au maintien de ce mode de vie car elles estiment ne vivre avec leur compagnon que des moments d’amour et de sentiments partagés sans que les questions pratiques ne s’immiscent dans cette relation. Les aspects matériels, les questions de propriété, les aspects de l’éducation des enfants, tous les sujets dont débattent nécessairement les couples qui vivent ensemble, n’ont qu’une importance secondaire dans la relation entre amants du peuple moso. Il n’y a pas de relations amoureuses ni de mariages arrangés ou forcés. Ils se sont choisis et lorsque l’homme se languit d’une compagne, il va la voir.
Le tabou de l’inceste
S’il ne tient pas compte de l’âge, du statut social, et de la richesse familiale de chacun des conjoints, le mariage ambulant est cependant interdit aux membres d’un même clan matrilinéaire. Le mot “inceste” n’existant pas dans leur vocabulaire, les moso utilisent plutôt des expressions telles que « se conduire comme des animaux » ou « ne pas connaître les règles ». Une particularité étonnante de la prohibition de l’inceste est l’interdiction d’évocation sexuelle. Par l’intermédiaire de leurs ascendants de même sexe, les enfants, dès l’âge de sept ans, apprennent qu’il ne faut pas parler de sexualité, ni même partager affects ou émotions avec les consanguins de sexe opposé. La prohibition de l’inceste, pour les consanguins vivant toute leur vie sous le même toit, est renforcée jusqu’à l’interdiction d’évocation sexuelle.
Inceste (social) et consanguinité (biologique)
Il est rigoureusement interdit de parler avec un frère ou une sœur, ou tout autre consanguin cohabitant de l’autre sexe, de ses aventures et relations amoureuses. Il est aussi interdit de se baigner avec ses frères et ses oncles, pour les femmes, et avec ses sœurs, ses tantes et sa mère, pour les hommes. Ainsi aussi, lors des rondes villageoises, il n’est pas permis aux hommes et aux femmes de la même maisonnée de danser côte à côte. Ainsi enfin, la télévision doit être regardée soit par les hommes, soit par les femmes de la maisonnée, car à tout moment, une scène romantique pourrait apparaître à l’écran. Il leur est également interdit d’être photographiés ensemble ou de parcourir le même chemin pendant la nuit. La consanguinité constitue ainsi un fait social différent de la consanguinité biologique.
Risques de consanguinité
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