>> Toutes les rubriques <<
· REAL RAW NEWS (690)
· SPREAD THE LIGHT (579)
· FLAG Counter (2)
· Pédocriminalité - Pédophilie (104)
· BELGIUM est KO??? (103)
· Reptiliens, reptiliennes (27)
· COLLON Michel (BELGE) journaliste indép. (184)
· FACEBOOK (photos, vidéos,...) (91)
· ANCIENNES RUBRIQUES de 1 article (89)
· Laurent LOUIS député BELGE vidéos,... (60)
Date de création : 13.10.2010
Dernière mise à jour :
17.02.2024
4560 articles
L'actuel 1er ministre de la Turquie Erdogan est un type détestable face à des contestataires même dans son PAYS puisque maintenant des membres de sa famille "élargie" ont des problèmes sérieux avec la justice de son pays, pour plus de précisions, cliquez sur:
Turquie : le parti d'Erdogan touché par les affaires
Trois fils de ministres figurent parmi les personnes interpellées, dont Baris Guler, le fils du ministre de l'Intérieur. Crédits photo : STRINGER/TURKEY/REUTERS
Un énorme scandale de corruption vient d'atteindre les islamo-conservateurs au pouvoir en Turquie, qui professaient la vertu et l'honnêteté.
Istanbul
La justice turque a frappé la garde rapprochée du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. Hier, 37 personnes ont été interpellées dans le cadre d'un scandale financier présumé. Trois fils de ministres - ceux de l'Intérieur, de l'Économie et du Développement urbain -, le maire d'un arrondissement d'Istanbul également membre du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, le directeur de la banque publique Halkbank et un magnat de l'immobilier sont soupçonnés de corruption et blanchiment d'argent à l'occasion des marchés conclus par Toki, l'Administration de développement du logement.
Des permis de construire dans des zones protégéesPlacée sous l'autorité du premier ministre, cette agence a la particularité de disposer de terrains publics gratuitement pour construire, avec des partenaires privés, de l'habitat à coût modéré, mais également des complexes immobiliers luxueux. Selon le quotidien Hürriyet, c'est la délivrance de permis de construire dans des zones protégées qui serait à l'origine du coup de filet. Le manque de transparence de Toki est régulièrement épinglé. Le secteur immobilier est en plein boom en Turquie et les comptes de cet établissement sont exempts de contrôle.
Au pouvoir depuis 2002, l'AKP avait été élu en faisant la promesse de débarrasser le pays de la corruption, un mal endémique. «AK», les deux premières lettres du parti, signifient d'ailleurs «blanc», «immaculé». Mais après trois victoires législatives d'affilée, les engagements initiaux ne semblent plus qu'un lointain souvenir. Et l'absence d'audit des comptes publics ajoute à l'opacité de plus en plus grande entourant le budget. La semaine dernière, les ministères ont été dispensés de soumettre leurs dépenses au Parlement. Cela avait déjà été le cas en 2012 et le sera pour les trois prochaines années. Pour Cengiz Aktar, analyste à l'Istanbul Policy Center de l'université Sabanci, l'affaire de Toki est «sans doute la partie émergée de l'iceberg. Nous sommes dans un système complètement dérégulé, la loi sur les marchés publics de 2002 a été modifiée des dizaines de fois et le contrôle après exécution est devenu une exception».
La secte de Fethullah GülenRecep Tayyip Erdogan a commenté hier de façon elliptique ces arrestations lors d'une cérémonie d'inauguration d'infrastructures publiques, financées par Toki. Dans la ville anatolienne de Konya, devant dix mille supporteurs, il a condamné des «forces obscures» qui «menacent la nation». Manifestement, le premier ministre visait la confrérie religieuse de Fethullah Gülen, un imam exilé aux États-Unis. Le camp islamo-conservateur est secoué par une lutte intestine entre les partisans du chef du gouvernement et ceux de ce réseau musulman. Très nombreux au sein de l'AKP, ses adeptes sont également réputés détenir des postes clés au sein de la justice.
Le mois dernier, la décision du premier ministre de supprimer les établissements de soutien scolaire, véritable système éducatif parallèle en Turquie et source de revenus essentielle pour la confrérie, a exposé au grand jour la guerre que se livrent les anciens alliés. L'opération spectaculaire contre Toki intervient à quelques mois des élections locales, prévues en mars.
Parlons de Bahar qui est en prison en Italie depuis plus d'un mois par:
Détention de Bahar Kimyongür en Italie: "C'est de l'acharnement"
SOCIETE | Mis à jour le vendredi 20 décembre 2013 à 9h22
Cela fait plus de dix ans que la Turquie cherche à avoir la peau de Bahar Kimyongür, accusé d'être un dangereux militant d'extrême gauche dans son pays d'origine.
En Belgique, il a été acquitté et blanchi, après un procès fleuve, aux rebondissements abracadabrants. Mais ses ennuis ne sont pas finis pour autant.
"Je pensais que mes histoires judiciaires s’étaient terminées en 2007, à l’époque où j’avais été jugé en Belgique et puis relâché car considéré comme innocent. C’est pourquoi j’ai fondé une famille et j’espérais que ces histoires de poursuites restent bien derrière moi et fassent partie du passé. Et bien finalement, non. En 2013, j’ai encore été sujet à des persécutions, osons le dire en Espagne et en Italie et donc, il y a un véritable acharnement", explique Bahar Kimyongür.
Acharnement de la Turquie, qui veut absolument le juger pour une histoire de chahut au Parlement européen lors de la visite d'un ministre turc à Bruxelles.
En 2006, la Belgique cède aux pressions de la Turquie, et essaie de le livrer à Ankara. Bahar Kimyongür est arrêté aux Pays-Bas, sur dénonciation des services secrets belges. Mais le juge néerlandais flaire le piège, et le libère.
Nouvelle arrestation cet été, en Espagne, en pleine cathédrale de Cordoue, devant sa femme et ses deux enfants. La justice espagnole examine la demande de la Turquie. En attendant, Bahar Kimyongür est libéré sous caution.
Enfin, il y a un mois, c'est la justice italienne qui l'arrête, toujours sur base du même mandat d'arrêt turc.
Pour Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l'homme, c'est de l'acharnement et la Belgique ne joue pas son rôle protecteur.
RTBF